Notre histoire
C’est sur l’impulsion de son frère Joseph qui y cultive la vigne que Jean Goyard s’installe en Champagne en 1911. Bourguignon d’origine, champenois de cœur, il est visionnaire quant à l’importance de valoriser toutes les ressources du vignoble et de participer à l’équilibre de l’écosystème champenois.
En 1911, la Champagne est en crise et le vin qui ne trouve pas d’acheteur est déversé dans les caniveaux, il crée donc à Aÿ la première distillerie artisanale.
Il parcourt alors le vignoble et les campagnes avec son alambic ambulant pour distiller à façon, proposant ses services à tous les vignerons.
1911
Une histoire de famille au service du vignoble
C’est sur l’impulsion de son frère Joseph qui y cultive la vigne que Jean Goyard s’installe en Champagne en 1911. Bourguignon d’origine, champenois de cœur, il est visionnaire quant à l’importance de valoriser toutes les ressources du vignoble et de participer à l’équilibre de l’écosystème champenois.
En 1911, la Champagne est en crise et le vin qui ne trouve pas d’acheteur est déversé dans les caniveaux, il crée donc à Aÿ la première distillerie artisanale.
Il parcourt alors le vignoble et les campagnes avec son alambic ambulant pour distiller à façon, proposant ses services à tous les vignerons.
1914-18
Pendant la grande guerre
1914 La guerre est déclarée, Jean Goyard est mobilisé sur le front. L’armée allemande envahit la Champagne, qui devient un champ de bataille. Pendant trois ans et demi, les femmes et les vieillards continuent de cultiver la vigne pendant que les hommes défendent le pays.
Pendant ces années de guerre, de 1914 à 1918, c’est Bérangère Mainguet, épouse de Jean Goyard, champenoise originaire de Montmort, qui continue à faire fonctionner la distillerie. Elle souhaitait que, dès son retour du front, Jean Goyard retrouve une affaire de distillation sinon prospère, au moins toujours en activité.
Jean Goyard rentre du front sain et sauf et retrouve sa distillerie. Il ne reste que 12 000 hectares de vignoble champenois, tout est à reconstruire.
1927
Douze alambics parcourent la Champagne
En 1927 L’Aube est réintégrée dans l’aire délimitée de Champagne, qui couvre désormais 34 000 hectares répartis sur cinq départements. Jean Goyard et ses distillateurs parcourent toute la région, avec pas moins de douze alambics, qui viennent compléter l’atelier installé à Aÿ en 1925.
1936-1946
Les années quarante
1936. Après des années de négociation, les vignerons et les Maisons obtiennent que la Champagne soit enfin protégée par une Appellation d’Origine Contrôlée.
1944. Le vignoble est épargné par la guerre, mais quatre ans d’occupation laissent la région dans une situation critique. La ville d’Aÿ est bombardée et la distillerie n’échappe pas au désastre : elle est entièrement détruite.
1946. Jean Goyard meurt, laissant aux mains de ses gendres Louis Morot et Roger Keene la distillerie qu’il a fondée.
1950-1970
Reconstruction & réglementation
Toute la Champagne se reconstruit, la Distillerie Jean Goyard aussi. Le marché du « vin des rois » se développe dans le monde entier : en trente ans, les ventes à l’étranger vont être multipliées par cinq. En 1970, une loi européenne oblige les vignerons à livrer à une distillerie agréée la totalité de leurs marcs et lies. La Distillerie Jean Goyard modernise et agrandit ses installations.
2010
La distillerie de Champagne
Les vignerons de Champagne se tournent de plus en plus vers une viticulture raisonnée. La Distillerie Jean Goyard signe sa « Charte Environnement » qui concrétise son engagement quotidien en matière de respect du terroir. Chaque année, environ 315 millions de bouteilles de Champagne sont vendues. Plus de 134 millions d’entre elles sont expédiées à l’étranger. À chaque vendange, La Distillerie Jean Goyard collecte et transforme près de 90 000 tonnes de marcs de raisins dans tout le vignoble de Champagne.